Discussion:Les Frères Rattaire

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Les Frères Rattaire sont trois frères Morts pour la France qu'un maire à refusé d'inscrire sur le monument aux morts de la commune dans le but d'assouvir une vengeance personnelle à l'encontre du père. C'est aussi le titre d'un livre de Philippe Langenieux-Villard.

Les frères Rattaire

Honoré, Alfred et louis Rattaire sont tous les trois Morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale, Honoré Claude est mort des suites de maladie contractée en service le 16 octobre 1914 à Harbonnières, Alfred François est tué à l'ennemi le 17 juin 1915 à Neuville-Saint-Vaast, Louis François est tué à l'ennemi le 4 octobre 1915 au Fortin de Givenchy à Souchez, il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 et est chevalier de la Légion d'honneur.

Ils étaient les fils d'Adolphe Rattaire, domicilié au Moutaret en Isère, instituteur et secrétaire de la mairie.

L'affaire des oubliés de 1914-1918

En 1922 le monument aux morts est inauguré au Moutaret sans les noms des frères Rattaire, sur décision du maire de l'époque, Claude Rosset-Fassioz, agriculteur et vigneron, dans le but d'assouvir une vengeance personnelle à l'encontre d'Adolphe Rattaire.

Adolphe Rattaire ira alors vivre à Aiton en Savoie jusqu'à sa mort en 1930, en 1923 le maire d'Aiton, sur la demande d'Adolphe, fait ajouter in extremis les noms des frères Rattaire sur le monument d'Aiton.

Épilogue

En 2008, à l'occasion de la rénovation du monument aux morts du Moutaret, l'histoire resurgit, on évoque : « Une sale histoire de monuments aux morts ... ».

Le 11 novembre 2010, presque 90 ans après, le maire du Moutaret, Alain Guilluy, fait inscrire sur le monument aux morts 1914-1918 les noms des trois fils d’Adolphe Rattaire, instituteur et secrétaire de la mairie, tombés au champ d’honneur durant la Première Guerre mondiale.

Lors d'une cérémonie de réhabilitation, les noms des frères Rattaire, fraîchement gravés dans la pierre, seront révélés. Le nom des trois fils de l'instituteur de l'époque, catholique patriote, avaient été volontairement oubliés par le maire socialiste, pacifiste convaincu.