Lieu

De WikiGenWeb
Aller à : navigation, rechercher

Retour au Lexique de Généalogie

Toponymie : noms de lieu

  • IGN http://www.ign.fr

L'outil est partiellement payant mais le prix est modéré. Dans cette boutique Noms de Lieux, l'IGN vous ouvre l'accès aux 2 millions de toponymes de la base de données toponymiques BD NYME® sous la forme d'une interrogation ponctuelle.Cette base contient l'ensemble des noms portés sur les cartes à l'échelle du 1 : 25 000. Vous pourrez ainsi savoir combien de lieux de France, combien de hameaux, de bois ou de rivières portent votre nom, celui de votre habitation ou le patronyme de vos aïeux.Pour accéder à la localisation (commune), la désignation (hameau, bois, phare, ...) et aux coordonnées, vous devez au préalable disposer d'un compte client Télécommerce et le créditer de Points Toponymes

Lexique

lieu :
portion déterminée d'un territoire
lieu approximatif :
lieu d'événement vraisemblable et déterminé au moyen de l'information présente dans des documents autres qu'un document de preuve par le fait
lieu d'enregistrement :
la plus petite subdivision territoriale pour laquelle l'autorité compétente a désigné un rédacteur d'acte
lieu d'événement :
lieu où est survenu l'événement auquel la personne a été associée
lieu de résidence :
lieu ordinaire d'habitation d'une personne
lieu de survenance :
voir lieu d'événement
lieu-dit :
lieu nommé par la coutume locale, mais non reconnu par l'autorité compétente
lieu précis :
lieu correspondant à la plus petite subdivision administrative
lieu présumé :
lieu approximatif traité comme auxiliaire d'enquête

Voir aussi comté, domicile, toponymie

Tentatives de réponses aux questions sur l'orthographe

(actuelle? ancienne ? abréviation ?), la typographie (majuscule/minuscule  ? accent ? traits d'unions ?), l'incertitude (information partielle, incertaine ou illisible : comment la noter ?), sur les codes (INSEE ? postal ? pays ? à l'étranger ?) et la transcription des noms étrangers.


Le généalogiste a besoin par ordre de priorité des informations le pays, la région (en France le département), la commune (avec code INSEE en France) et enfin la subdivision (paroisse ou un lieux-dit). Après un rappel des règles générales, nous détaillons chaque niveau.

Règles générales

Orthographe de l'acte

  • Saisir toujours le nom d'un lieux (toponyme) selon ce qui est dans l'acte [sauf les aberrations évidentes : "Parris" doit être saisi "Paris" (un seul "r")].
  • S'il y a une différence avec une orthographe contemporaine, saisir l'orthographe écrite dans l'acte.
  • Ne jamais utiliser d'abréviations (pensons aux étrangers ou aux générations futures - les logiciels permettent de simplifier les saisies répétitives). Exemple: La Ferté-sous-Jouarre, Sainte-Sévère-sur-Indre.
  • Si un lieu-dit a changé de commune (du fait d'un changement de limite), saisir le nom de la commune dans laquelle le lieux-dit se trouvait au moment de l'événement.
  • Si deux communes se sont regroupés, saisir le nom de la commune au moment de la rédaction de l'acte.

Majuscules, minuscules et article initial

  • Tous les substantifs et adjectifs prennent une majuscule (les majuscule gardent leur accent)

Exemples : Sarre-Union, Saussay-la-Campagne, Ferrière-la-Grande, Chaînée-des-Coupis, Saint-Étienne

  • Les prépositions, conjonctions et adverbes prennent une majuscule en début de nom et une minuscule à l'intérieur du nom (sauf "Hors" toujours avec majuscule).

Exemples : Inchy-en-Artois, Frohen-le-Grand, Chaillé-sous-les-Ormeaux, Foucaucourt-Hors-Nesle, Houlbec-près-le-Gros-Theil

  • Les articles prennent toujours une minuscule sauf l'article initial qui prends une majuscule.

Exemples : Le Mans, Sury-ès-Bois, D'Huison-Longueville.

  • Article initial. Pour écrire une commune actuelle la graphie officielle donne toujours l'article initial au début. Exemples : Le Mans, La Rochelle, Les Clayes-sous-Bois.

Trait d'union

  • Attention ! différence entre noms officiels et noms non officiels
  • Noms de lieux officiels (les communes, les départements, les régions) : utilisation systématique du trait d'union entre les composantes sauf après l'article initial. Ex : Choisy-le-Roi, Le Mans, La Rochelle, Pas-de-Calais.
  • Noms de lieux non officiels : ne comportent en principe jamais de trait d'union (sauf exceptions en annexe).


Information douteuse, partielle, illisible, inconnu

  • Douteuse : mettre un point d'interrogation "?" immédiatement après l'information. Saisir une information douteuse en la spécifiant dans une note plutôt que de ne rien mettre. Exemples : Le Havre?, 81?, Cantal?.
  • Partielle : mettre trois petits points à la place de la partie illisible. Autrement dit, ces "3 petits points" veulent dire qu'il y a une information (elle existe) mais qui n'a pas pu être lu. Exemples : "...tour" signifie "se termine par tour et "Tra..." signifie commence par Tra
  • Illisible : saisir en clair "illisible" ou saisir trois petits points "...". Signifie que l'information existe et qu'on n'a pas pu la déchiffrer.

Une autre personne pourra peut-être la lire.

  • Inconnu : (ex. "disparu en mer"). Voici des suggestions
    • - création d'un lieu "en Mer" avec ajout dans les notes du décès des informations complémentaires (transcription etc.......)
    • - mettre le lieu le plus proche, à terre ou le lieu d'armement du navire naufragé (cf jugement de décès)
    • - pas de lieu mais seulement une date et détails dans une note. [Si l'événement a fait l'objet d'un acte quelconque, il devrait alors faire l'objet d'un événement particulier (avec date et lieu de l'acte, plus note) sinon d'une source de l'événement décès.]
    • - les rôles d'équipage de la Royale sous Louis XVI (projet La Fayette) mentionnent soit : mort en mer / mort à la mer , mort à bord, mort au combat ce qui pourrai correspondre à tombé à la mer (et noyé), décédé de maladie à bord, décédé de blessure de combat à bord. Il faut donc conserver les notations des rôles d'équipage, sachant que la 3e permet une localisation un peu plus précise, les combats de cette époque étant assez bien localisés et relativement proches des côtes...

Noms officiels et non officiels : les lieux français classés en deux

  • Les noms de lieux officiels sont ceux des entités administratives  : régions, départements, arrondissements, cantons, communes. Selon la loi c'est le «Dénombrement de la population » publié par l'INSEE qui fixe la graphie officielle de ces noms.
  • Les noms de lieux non officiels représentent la très grande majorité. Lieux-dits, hameaux, écarts (petit groupe d'habitations), habitations isolées, etc. La graphie de ces noms résulte de l'usage, du contexte ou de la langue. La transcription de ces noms a dû faire l'objet de règles particulières.

Transcrire ou non les noms de lieux étrangers

Dans un fichier généalogique comment doit-on saisir les noms de lieux étrangers dans la langue d'origine ou dans la langue du rédacteur  : Exemple : Aachen,Köln,NordRhein-Westfalen,DEU ou Aix-la-Chapelle,Cologne,Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Solution 1
(recommandée) : utiliser dans la mesure du possible l'écriture du pays concerné. Les noms de lieu Polonais en polonais, les noms de lieu Allemands en allemand, les noms anglo-saxons en anglais, etc. Cette recommandation est motivée par le souci de permettre une meilleure lisibilité du fichier généalogique par d'éventuels lecteurs (cousins) de différents pays et donc, a priori non francophones, pouvant consulter cette base généalogique.
Solution 2
on peut aussi considérer qu'un fichier généalogique a la langue de son rédacteur. C'est certainement l'option la plus utilisée car aussi la plus facile à mettre en oeuvre. On peut donc écrire l'orthographe française si l'on se confine à la France et utiliser l'orthographe étrangère si l'on a des contacts étrangers. Il convient dans ce cas d'être uniforme dans le choix et de préparer une notice explicative.
Lieu des contrats de mariage
Sous l'ancien régime les contrats de mariages se faisait en différents endroits et il n'est pas fréquent de connaître le lieu où le contrat a été rédigé. Quel lieu inscrire  ? Le lieu du mariage ? Celui de l'épouse ? Rien du tout ? Celui du notaire ?
Suggestion :
choisir le lieu d'exercice habituel principal du notaire ayant reçu l'acte, même si figure dans l'acte une indication précise sur le lieu de rédaction, indication reportée alors dans une note attachée à l'enregistrement. En effet, le lieu d'exercice principal du notaire est *en général* connu, et dûment précisé dans les répertoires numériques des services d'archives, tandis que le lieu de rédaction de l'acte est loin d'être toujours rapporté par le notaire ou le clerc qui a rédigé la minute.

Commune

En France :
"Les noms officiels sont ceux des entités administratives : régions, départements, arrondissements, cantons, communes. "

D'après les lois en vigueur, l'édition la plus récente du « Dénombrement de la population », publié par l'INSEE, est le document qui fixe la graphie officielle de ces noms, à l'exclusion de toute autre publication émanant ou non d'une administration (Poste, DDE...)." texte de l'IGN - Charte de Toponymie

" La législation déclare officielle "la forme donnée par les tableaux de la population des communes de France"; la circulaire du 15 mai 1884 du Ministère de l'Intérieur impose aux administrations d'utiliser pour leurs publications ces "listes de recensements". Les "Dénombrements de la population " des recensements paraissent sous le double sceau du Ministère de l'Intérieur et de l'INSEE, dans un document intitulé Code Officiel Géographique " IGN Bureau de toponymie - réponse de Elisabeth.Calvarin@ign.fr en septembre 2001.


  • En cas de changement de noms. Saisir le nom tel qu'il est dans l'acte. (en France le code INSEE servira à identifier la commune en cas de doute) Exemple : un ancêtre peut être né à Villiers-Bonneux. Après un regroupement de communes, cette commune est devenue Perce-neige (Code INSEE : 89469 en 1972). Saisir le nom du lieux "Villiers-Bonneux" qui correspond à celui de l'événement et donnons le code pour localiser (et aussi se donner le moyen de retrouver les documents aux Archives).
  • Pour les communes disparues avant la création du Code INSEE (1943)  : saisir le nom disparu ET le numéro INSEE de la commune actuelle (pour la localiser). Exemple : Saint-Eusoge a été rattaché à Rogny en 1790. Saisir 89324 et Saint-Eusoge.Si une information n'est pas mentionnée dans un acte, ne rien enregistrer à la place et laisser la rubrique correspondante en blanc. En particulier ne pas mettre de "?" ou de commentaire tel que "n'existe pas", "inconnu" ...
  • Si vous ne savez pas si le toponyme lu est une commune ou d'un lieu-dit  : saisissez de préférence en tant que commune suivi d'un point d'interrogation. Ajouter une note.
  • Si vous hésitez entre deux communes (ayant même orthographe mais sur différents département) saisir la commune mais ne rien indiquer dans le code lieu ni le département.

Ex : Courcelles, sans connaître le département. Il y a 6 Courcelles dans 6 départements différents.

  • Si une paroisse de l'ancien régime est aujourd'hui sur 2 communes, chercher la bonne commune en fonction du lieu-dit, sinon choisir une des deux suivi d'un point d'interrogation. Ajouter une note.Si un acte est rédigé dans une paroisse qui n'est pas le lieu de résidence, saisir le lieu d'établissement de l'acte.

Ex : un village bien identifié ne dispose pas d'église au démarrage des registres paroissiaux. Les habitants par commodité en pays montagneux vont se marier et déclarer les naissances et les décès dans la paroisse voisine.

Ex : Cas des mariages protestants au "désert". Mariage civil au lieu de provenance de la femme mariage religieux au lieu fictif "mariage au désert" Saisir le Mariage au lieu où on a trouvé les registres (en fait le pasteur devait se déplacer avec son registre) Le Gildas Bernard "les Familles Protestantes de France" ne donne pas la solution.

  • Si votre logiciel ne contient qu'un seul champ pour saisir les lieux : nom de la commune, code Insee (ou rien), code pays.

Ex : "Bordeaux,33063,Fra" ou "Rome,,Ita"

  • Saisissez les caractères : ligature oe minuscule, ligature OE majuscule ou y avec tréma ÿ ...

Pour en savoir plus ... France = 36 679 communes : 36 565 en métropole et 114 dans les DOM. Le nombre de communes peut varier du fait de fusion, rétablissement ou création (37 708 communes en 1968, 36 394 en 1975, 36 433 en 1982 et 36 551 en 1990). communes & code INSEE (zip 300 ko) (utilise le caractère "œ", peut-être pas lisible hors Windows) Attention : pour les communes ayant changé de département après la création du code INSEE en 1943, ce fichier, qui est directement issu de l'INSEE propose les deux codes dans les deux départements respectifs (ex : communes d'Île-de-France suite au changement d'organisation de 1967, communes de Corse, en 20 et 2A/2B).

Code Lieu

France

Utilisez le code INSEE, à cinq chiffres. Ce numéro est unique et permet d'identifier avec certitude une commune (avec le département, l'arrondissement, le canton et la commune). Il permet d'identifier avec assurance une commune même si elle a changé de nom. Ce code est utilisé dans les Archives Départementales.

  • Si vous ne connaissez pas ce numéro, par défaut saisir le code à deux chiffres du département. Et encore par défaut ne rien saisir dans ce champ. Saisir le code postal ne sert strictement à rien.
  • En cas de changement de département, donner le numéro du département actuel. Le code INSEE indique ces changements avec leur date.
  • Si votre généalogie est principalement sur un pays et si un lieu est hors de ce pays vous pouvez saisir le code pays.
  • Paris, Lyon et Marseille sont les seules villes en France concernées par l'arrondissement municipal :
    • Paris (détails ci-dessous) : code INSEE 75056 : 20 arrondissements municipaux de 75101 à 75120
    • Lyon code INSEE 69123 : 9 arrondissements municipaux de 69381 à 69389
    • Marseille code INSEE 13055 : 16 arrondissements municipaux de 13201 à 13216


  • [http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/static/1079 Géonomenclature] historique des lieux habités Rapport rédigé par Jean-Pierre Pélissier (INRA) et Claude Motte (CNRS) Direction des Archives de France (Décembre 2003) Projet de codification des communes d'avant le code Insee.

Historique sur la cas de Paris et de l'ancien département de la Seine.

  • Avant 1792, il n'y a que les paroisses, dont les limites n'ont guère de rapport avec les arrondissements qui les ont remplacés.
  • De 1793 à 1860, on trouve les arrondissements dits "anciens" (Paris-I à Paris-XII)
  • Les arrondissements actuels (Paris 1er à Paris 20è) existent depuis 1860.
  • Loi du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne Les numéros de départements sont liés par ordre alphabétique (du 01 au 89). Le 74 est la Haute Savoie. Le suivant dans la liste était donc naturellement l'ancien département dit de "la Seine". Il avait le n°75. Cet ancien département regroupait les zones géographiques de Paris, la Seine St Denis, les Hauts de Seine ... La loi de 1964 a "éclaté" le département de la Seine et de Seine-et-Oise (chef-lieu Versailles) pour former les départements de Paris (75), Yvelines (78), Essonne(91), Hauts-de-Seine(92), Seine-Saint-Denis(93), Val-de-Marne(94) et Val-d'Oise(95).

Pour ne pas avoir un "trou", ni changer l'organisation globale des numéros, le n° 75 a été attribué à Paris et les 6 nouveaux départements de la région parisienne ont pris les n° à la suite de la liste existante des départements français (91 à 95). Le département des Yvelines a repris le numéro 78 du département de Seine-et-Oise. [En gros, mais en gros seulement : Seine (= Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) et Seine-et-Oise (= Yvelines + Essonne + Val-d'Oise)] C'est ainsi que l'on pourra trouver, par exemple, la commune d'Alfortville avec son ancien code INSEE n° 75001 (car c'est la première commune par ordre alphabétique de l'ancien département de la Seine). Ce qui pourrait prêter à confusion avec le code postal utilisé pour le 1er arrondissement de Paris. Le code à saisir pour Alfortville est, bien sûr, son "nouveau" code à savoir 94002. Et c'est aussi pour cette raison que Paris qui avait la 56ème place avec la lettre "P" dans le département de la Seine porte toujours le n°75056 ... numéro qu'elle a naturellement conservé puisque cette commune n'a pas changé (même si elle est devenu l'unique commune du département de Paris).

  • Dans la zone paroisse ou lieu-dit il est possible d'indiquer "Paris 2e" pour un arrondissement actuel, "Paris II anc." pour un arrondissement ancien ou "Saint-Eustache" pour une ancienne paroisse se trouvant sur la zone actuelle de Paris.

La création du code INSEE date de 1943

Une commune qui a disparue depuis cette période a un numéro INSEE qui n'est pas réutilisé. Le code INSEE est décomposé ainsi :

  • - Métropole : numéro du département sur 2 chiffres (01 à 95) + commune sur 3 chiffres (numéro affecté à l'intérieur du département en 1943 selon l'ordre alphabétique). Exception pour la Corse 2A et 2B (anciennement 20). ici
  • - Départements d'Outre-Mer (DOM) : Guadeloupe(971), Martinique(972), Guyane(973), Réunion(974. Numéro du département sur 3 chiffres + commune sur 2 chiffres.
  • - Collectivité territoriales : St-Pierre-et-Miquelon (975) , Mayotte (985)
  • - Territoires d'Outre-Mer (TOM) : Afrique et terres australes (984), Wallis-et-Futuna (986), Polynésie Française (987), Nouvelle-Calédonie (988). Sources et détails : http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/nomenclatures/nomenclatures.htm


Outils Ramville

http://ramsesgen.online.fr/ de Rémy Pialat. Pour la France : par commune codes INSEE, postaux et population ramsesgen.online.fr Shareware 75 F (semble faire une erreur pour Paris, il n'y a qu'un n°INSEE  : 75056)

Fichier  : il y a un fichier 73 975 noms de lieux français (y compris montagnes, hydrographie, etc). Précision d'environ 1 km. Fichier au format texte délimité par tabulations, de taille 3,1 Mo. Champs (ou colonnes) du fichier : Nom du lieu, Type de lieu (codes abrégés en anglais 692 codes possibles mais pas tous utilisés sur carte France) , Latitude, Longitude, Code de pays + région, Référence Mercator (UTM), Numéro de carte selon le JOG 1501(Ex : Gruchet-Saint-Siméon PPL 49°49'N 0°54'E FRA7 CR42 NM31-07). Mail de M. Taquet ajfetaquet@nordnet.fr

Autres pays

  • Belgique : c'est le code INS (cinq chiffres). Voir le paragraphe sur la *Belgique.
  • Canada : code du bureau de la statistique. Voir le paragraphe sur le *Québec.
  • Pays-Bas : Voir le paragraphe sur le Pays-Bas
  • Italie : code ISTAT (6 chiffres) - Exemple pour Rome : 058091. Les mairies (communi ou municipio) sont pourvues de cette base pour tous les actes.
  • Etats-Unis : pas d'utilisation de codes. le comté est la norme.


Guide sur le codage des communes des autres pays :

issue de la page http://waldac.free.fr/codage_communes/codage_communes.htm ) Le codage des communes adopté est basé sur la norme ISO 3166, afin d'assurer un standard de codage et d'éviter des ambiguïtés potentielles. Il a la forme générale suivante : "code pays", "code de subdivision administrative"-"code commune"

  • Le "code pays" est le code à deux lettres du pays de la norme ISO 3166-1 (FR pour la France, DE pour l'Allemagne, US pour les États-Unis, etc.).
  • Le "code de subdivision administrative" est composé d'un code à deux lettres ou à deux chiffres de la norme ISO 3166-2. Dans quelques cas, le code utilise une seule lettre (Espagne pour certaines provinces par ex.) ou bien trois lettres (Grande-Bretagne, Mexique par ex.).
  • Le "code commune" est composé du code chiffre en usage par les offices de statistiques des différents pays.
  • France : cf ci-dessus.
  • Allemagne : le code commune est le code AGS (Amtlicher Gemeindeschlüssel) à 6 chiffres : un chiffre pour la région, deux chiffres pour l'arrondissement (Kreis), et trois chiffres pour la commune. Le code 000 de la commune est supprimé pour une commune indépendante.
  • Belgique : le code commune est le code INS à 5 chiffres (Institut National de Statistique).
  • Espagne : le code commune est le code INE à 4 chiffres (Instituto Nacional de Estadística).
  • Grande-Bretagne : aucun code commune n'est utilisé. Les subdivisions administratives sont les comtés traditionnels (d'avant 1974, incluant Greater London).
  • Italie : le code commune est le code ISTAT simplifié à 3 chiffres (Istituto Nazionale di Statistica).
  • Pays-Bas : le code commune est le Gemeente Code à 4 chiffres (Centraal Bureau voor de Statistiek).
  • Suisse : le code commune est le code OFS/BST/UST de 2 à 4 chiffres (Office Fédéral de la Statistique). *Algérie : le code de subdivision administrative (wilaya) et le code commune sont fusionnés en code ONS à 4 chiffres (Office National des Statistiques).

Pays ne possédant pas de codes communaux administratifs : le code commune peut être remplacé par une indication de subdivision administrative de niveau inférieur (le comté par ex. pour les États-Unis et certaines provinces du Canada).


Dans le cas où aucun niveau de subdivision administrative n'est considéré, la commune est uniquement codée par le code ISO du pays.

Subdivision

Voir les règles générales. C'est un nom non officiels.

Permet de saisir une paroisse, un lieux-dit, une rue, une adresse, une maison, un moulin, un hameaux, écarts (petit groupe d'habitations), habitations isolées, etc.

Attention:
il est fortement déconseillé de mettre des virgules dans le texte de ce champ. Le faire aura des conséquences dans les interprétations en Gedcom et pour d'éventuelles publications Internet. Exemple : 3 rue des causaques

Si vous avez plusieurs lieux-dits à saisir dans le même champ, préférez le point virgule pour séparer les données. Exemple : moulin de Dupont ; caynac

Note :
En gedcom, l'adresse possède une structure particulière ADDR qui doit être indiquée dans un enregistrement RESI (Résidence), ce n'est pas un lieu.

Recherchez un lieu-dit dans la base de l'IGN ou voir dans sites spécialisés.

Département - France

Si on a un doute sur le département de la commune mais que l'on travaille sur un département donné il semble préférable de saisir le département supposé avec le "?" même si ce n'est pas certain. Ce sera toujours une piste possible. Exemple : Aveyron?

En cas de déplacement des limites d'un département : choisir le département où se trouve la commune de nos jours (pour faciliter vos échanges avec un correspondant).
Exemple : l'ancien département de la Seine(75) a été divisée en Paris(75), Hauts-de-Seine(92), Seine-Saint-Denis(93) et Val-de-Marne (94). On notera le département actuel de localisation de la commune.

France 
101 départements (97 en métropole et 5 dans les DOM au 31 mars 2011).
Pour la métropole, le code département est sur deux positions.
Le code attribué à l'origine correspondait au classement alphabétique (sauf le Territoire de Belfort). Le code 20 a été remplacé par 2A et 2B suite au découpage de la Corse en deux départements.
Pour les départements d'outre-mer (DOM) ce code est sur trois positions.
Liste officielle des noms des départements de la Métropole 
Ain (01), Aisne (02), Allier (03), Alpes-de-Haute-Provence (04), Hautes-Alpes (05), Alpes-Maritimes (06), Ardèche (07), Ardennes (08), Ariège (09), Aube (10), Aude (11), Aveyron (12), Bouches-du-Rhône (13), Calvados (14), Cantal (15), Charente (16), Charente-Maritime (17), Cher (18), Corrèze (19), Côte-d'Or (21), Côtes-d'Armor (22), Creuse (23), Dordogne (24), Doubs (25), Drôme (26), Eure (27), Eure-et-Loir (28), Finistère (29), Corse-du-Sud (2A), Haute-Corse (2B), Gard (30), Haute-Garonne (31), Gers (32), Gironde (33), Hérault (34), Ille-et-Vilaine (35), Indre (36), Indre-et-Loire (37), Isère (38), Jura (39), Landes (40), Loir-et-Cher (41), Loire (42), Haute-Loire (43), Loire-Atlantique (44), Loiret (45), Lot (46), Lot-et-Garonne (47), Lozère (48), Maine-et-Loire (49), Manche (50), Marne (51), Haute-Marne (52), Mayenne (53), Meurthe-et-Moselle (54), Meuse (55), Morbihan (56), Moselle (57), Nièvre (58), Nord (59), Oise (60), Orne (61), Pas-de-Calais (62), Puy-de-Dôme (63), Pyrénées-Atlantiques (64), Hautes-Pyrénées (65), Pyrénées-Orientales (66), Bas-Rhin (67), Haut-Rhin (68), Rhône (69), Haute-Saône (70), Saône-et-Loire (71), Sarthe (72), Savoie (73), Haute-Savoie (74), Paris (75), Seine-Maritime (76), Seine-et-Marne (77), Yvelines (78), Deux-Sèvres (79), Somme (80), Tarn (81), Tarn-et-Garonne (82), Var (83), Vaucluse (84), Vendée (85), Vienne (86), Haute-Vienne (87), Vosges (88), Yonne (89), Territoire de Belfort (90) (exception orthographique sur le trait d'union), Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94), Val-d'Oise (95)
Départements français d'outre-mer 
Guadeloupe (971), Martinique (972), Guyane (973), Réunion (974), Mayotte (985)(Mayotte devient le 101e département français le 31 mars 2011)
Collectivités d'outre-mer (COM) 
La collectivité territoriale de Saint Pierre et Miquelon (975), La collectivité de Saint-Barthélemy (977), La collectivité de Saint-Martin (978), Terres australes et antarctiques françaises (984), Le territoire des îles Wallis et Futuna (986), La Polynésie française (987), Nouvelle Calédonie (988), Île de Clipperton (989)
Listes des communes des territoires d'outre mer (Insee)

En 1968 et approximativement l'ancien département de la Seine (75) a été découpé en : Paris (75), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94) et le département de Seine-et-Oise (78) a été découpé en : Yvelines (78), Essonne (91), Val-d'Oise (95). histoire des départements avec SPLAF


Région

A saisir ou non selon les pays et selon les souhaits de chacun. Pour les régions hors la France il peut être utile (et même souvent indispensable) d'indiquer une région/état dans le pays. Exemple : Comté, Lander (Aollemagne), Etat(USA), Margraviat, Canton en Suisse, Province en Belgique et au Canada.

Suggestion 
: pour la France possibilité de saisir dans cette zone les Provinces d'ancien régime.
Ça peut être utile pour les étrangers (en particulier d'outre-Atlantique) car bien souvent c'est par ce biais que les lieux ont souvent été visualisés lors des émigrations.
France 
orthographe officielle des 26 régions contemporaines (22 en métropole et 4 dans les DOM)
Île-de-France, Champagne-Ardenne, Picardie, Haute-Normandie, Centre, Basse-Normandie, Bourgogne, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Pays de la Loire, Bretagne, Poitou-Charentes, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin, Rhône-Alpes, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion.

Geneanet se permet quelques approximations dans la codification des régions : PCA renvoie par exemple à Provence Côte d'Azur. Les traits d'union sont systématiquement absents et les Alpes sont littéralement rasées. NOR escamote les Haute et Basse Normandies".

Le Conseil de Région a adopté l'écriture "Nord-Pas de Calais" (sans les traits d'union dans la dénomination du second département).

Pays

Idéalement il faudrait toujours saisir le pays. On peut comprendre que ce soit fastidieux. Suggestion : ne pas saisir le pays si la généalogie est majoritairement d'un seul pays et saisir saisir le pays pour les évènements situés hors du pays principal Chacun appréciera.

En cas de déplacement des frontières : choisir le pays où se trouve la commune de nos jours. Pour faciliter les échanges. Exemple : une personne née en 1913 à Strasbourg (Alsace) est née en Allemagne. Pour le lieu saisir pourtant "France".


Liste des pays et codes ISO correspondants

en annexe

Belgique

Le pays n'est pas très grand et le besoin de localiser la ville dans une entité plus grande n'est pas nécessaire. Les généalogies n'en sont pas tributaires. Divisions administratives : lente régionalisation depuis les années 1970 qui transforme le découpage administratif. Le découpage utilisé par une administration dépend de son niveau de compétence. Ces nouvelles divisions se substituent lentement aux anciennes sans les remplacer. Les deux sont toujours en application.

  • subdivision -> Lieux-dits/ paroisse (église) = Lieu-dit et paroisse (avec le nom de l'église)
  • commune -> commune avant fusion/ ville/ village = Commune avant fusion,

ville, village: le nom d'une commune est souvent celui d'une localité située sur le territoire communal. En fonctions de certains critères, une localité peut être une ville ou un village. La carte de Wallonie fait toujours référence aux anciennes communes, tant dans la carte que dans la base de données y associée.

  • région -> commune fusionnée (589). Les communes ont été fusionnées en 1976 pour réduire le nombre de communes. Plusieurs communes d'avant 1976 donnent une commune fusionnée actuelle. région -> Région/Province = Les régions vont sans doute remplacer les provinces mais ces dernières sont toujours d'actualité. Une province est un regroupement d'arrondissements. Il y a 10 provinces (la province du Brabant a été divisée en deux en 1996 et l'arrondissement de Bruxelles Capital ne fait partie d'aucune Province). Une région est un regroupement de plusieurs provinces. Il y a 3 régions (la Région de Bruxelles Capital ne regroupe pas de Province). Notons que la province du Brabant flamand se partage entre la région Bruxelloise et la région flamande. Cependant, la manière officielle de différencier deux villes qui portent le même nom (Jemeppe, Jeneffe, Tongerloo,...) est d'indiquer l'arrondissement administratif; ainsi Tongerloo (Hasselt) et Tongerloo (Ghent).
  • pays : Belgique code
  • lieu : code INS


NB:
Lors de la fusion des communes et de la création des régions, des entités inférieurs ont pu changer de nom, de limites ...Pour différencier deux localités qui portent le même nom, le découpage Région ou province est parfois insuffisant. Exemple : Sainte-Marie (Virton) et Sainte-Marie (Neufchâteau) sont en Région Wallonne et dans la Province du Luxembourg toutes les deux.Une ville est une commune qui à reçu officiellement le droit de porter le titre de ville. On trouvera des documents avec "La ville de Neufchâteau" ou Neufchâteau (Neufchâteau). C'est le même endroit. Alors que Neufchâteau (Verviers) est un petit village à 15 Km au nord-ouest de Verviers. L'administration communale de cette dernière entité signera la "commune de Neufchâteau".Un arrondissement regroupe plusieurs communes. On distingue l'arrondissement judiciaire, c'est-à-dire là où le tribunal est compétent (c'est ce qui nous intéresse pour l'état civil et les archives) Et l'arrondissement administratif (utilisé par exemple pour les cartes de l'Institut Géographique national pour distinguer deux villes avec le même nom).Compétence en cartographie : cartes fédéral publiées par l'IGN. Les cartes régionales éditées par leurs administrations. Exemple : la carte de la région wallonne, réalisée par le ministère de l'équipement se base sur l'orthographe de la poste.


Liens concernant les lieux en Belgique.

  • Institut National de Statistique (INS)  : liste des communes avec code INS (+ code postal). Peu utilisée par les généalogistes.
  • Liste des anciens codes INS des localités en Belgique (les nouveaux codes INS sont attribués uniquement aux communes (chef-lieux des entités), pas aux villages qui les accompagnent... ce qui laisse de côté 80% des localités).
  • Fichier complet auprès de l'Institut National des Statistiques où l'on peut y commander une brochure intitulée "Liste des communes avec codes postaux"; dans cette brochure sont repris l'ensemble des localités avec leur code postal et l'ancien n° INS. La brochure coûte 6 euros et l'on reçoit en cadeau une disquette (ou un fichier envoyé par mail) avec le contenu de la brochure, donc les fameux codes. L'INS précise que "la reproduction du contenu de cette publication (...) est interdite, sauf autorisation de l'INS"
  • Les communes belges : fusion, adresse des administrations, noms français/flammand (site non officiel) codes postaux IGN : orthographe des toponymes et cartes des communes, provinces, régions et arrondissements. Gouvernement fédéral : communautés, régions et cartes
  • Université de Liège : coordonnées géographiques de 2735 localités (latitude, longitude, coordonnées Lambert) Associations généalogiques : Service de Centralisation des études Généalogiques et Démographiques (SCGD) et en flandre le VVF.

Suisse

En Suisse d'après le "Postlexikon der Schweiz" de 1896 il existe 84880 noms de lieux pour à peine plus de 5100 communes aujourd'hui ... Par contre dans les villes de moyenne importance on trouve tout de suite plusieurs églises pas toutes représentatives de la même religion. Donc il faut noter "St Pierre, catholique" ou "St Pierre, protestant réformé" pour bien savoir ce dont on parle. Strasbourg (en Alsace) et ses 4 églises St Pierre a le même problème Pour la Suisse cela donne

  • subdivision Lieux-dits / Eglise
  • commune -> Commune
  • région -> Canton
  • pays - > Suisse


http://www.poste.ch/fr/pm_plz_verzeichnis_download.htm On y trouve les codes des communes de l'Office Fédéral de la Statistique (OFS) (équivalent de l'INSEE français) ... en plus des codes postaux (numéros postaux d'acheminement NPA = Postleizahl PLZ).


Il existe un organisme qui normalise l'écriture des communes. Ressources sur les communes de la Suisse : Faq de Genealogie Suisse

Allemagne

En Allemagne un canton (Kreis en allemand) réunit plusieurs villages . On retrouve un système de paroisse moins compliqué car les Länder avaient une représentation religieuse uniforme (ce n'est plus le cas sur les 80 dernières années)...

  • subdivision -> Paroisse
  • commune -> Village
  • région -> Canton
  • région -> Land (au pluriel ça fait des Länder)
  • pays - > Allemagne

Luxembourg

Grand-Duché de Luxembourg : Institut Grand-Ducal. Section de Linguistique, de Folklore et de Toponymie dont Carte du Luxembourg avec limite des Communes dont Listes des communes et lieux-dits

Pays-Bas

La structure postale (4 chiffres + 2 lettres) est géographique, mais les zones postales ne recouvrent pas les 12 Provinces : carte des zones. Aux Pays-Bas, le nombre de communes diminue d'année en année (1000 en 1950, moins de 500 en 2003). Alors que le pays gagne en superficie avec les polders. Chaque commune dispose d'un code national à 4 chiffres (Gemcod  : gemeenten code "code de commune").


La numérotation s'effectue par ordre alphabétique pour chaque Province, dans une série continue. Au fur et à mesure des fusions, les regroupements de communes ont parfois pris des nouveaux numéros. Il en résulte une logique de moins en moins perceptible, le nombre de communes diminuant, mais les numéros progressant.

code-3166-2 : Province numéros initiaux

NL-GR Groningen 0001 à 0056 NL-FR Friesland 0059 à 0102 NL-DR Drenthe 0105 à 0138 NL-OV Overijssel 0141 à 0195 NL-GE Gelderland 0197 à 0301 NL-UT Utrecht 0305 à 0355 NL-NH Noord-Holland 0358 à 0476 NL-ZH Zuid-Holland 0480 à 0642 NL-ZE Zeeland 0648 à 0735 NL-NB Noord-Brabant 0738 à 0879 NL-LI Limburg 0883 à 0992 NL-FL Flevoland 34, 50, 184, 303 et 995 (créée avec les terres gagnées sur la mer)


Et maintenant, cela va jusqu'au numéro 1987. Exemple : Friesland compte en plus les communes 51, 55, 57, 58 et 653, 683, 710, 737, 1006, 1174, 1257, 1260, 1722.


Ainsi chaque commune a un code unique. Mais les regroupements successifs font qu'il est difficile de suivre l'actualité avec les changements chaque année des noms des communes "actuelles".

Dans les sites néerlandais, il n'y a que le nom de la commune d'origine sans aucun code. Il y a très peu de communes homonymes. La nécessité de codage se justifie d'autant moins. Pour le code lieu, je suggère encore d'utiliser aussi le code iso 3166-2.

Québec

Au Québec, la paroisse ecclésiastique (l'église) où s'est passé un événement (baptême, mariage, sépulture), est très importante.

Avant le 1er janvier 1994, les registres étaient en deux copies, l'un était envoyée au palais de justice du district judiciaire concerné, et l'autre copie dans un registre couvrant en général plusieurs années. L'un était la « copie civile » et l'autre la « copie ecclésiastique ». C'est sur cette dernière, mais uniquement pour les catholiques, que seront inscrites en complément d'information, à partir de 1910 environ, les annotations marginales souvent utiles aux généalogistes. L'état civil était constitué des registres que les responsables religieux devaient utiliser pour l'inscription des actes de baptêmes, de mariage et de sépultures survenus sous leur ministère.

La loi a été refondue complètement en 1992 et appliquée au début de 1994.

Compte tenu de la particularité du contexte québécois, les utilisateurs de Griot au Québec ont saisis
  • niveau 4 : Paroisse (l'église), ex : Notre-Dame-de-la-Nativité
  • niveau 3 : Ville/Lieu-dit, ex : Bécancour
  • niveau 2 : Comté/Département : (Nicolet)
  • niveau 1 : Province/État : Québec
  • niveau principal 0 : Pays : Canada
  • Niveau 2 : certaines provinces canadiennes n'ont pas de comtés mais des régions, l
  • Niveau 1 : nom de la province (Québec, Ontario, Manitoba, etc.)
  • et pour les USA le nom de l'état (Vermont, New York, Texas, Californie, etc.)

Code :

établi par un bureau de la statistique (équivalent au code INSEE). C'est en partie une codification issue du recensement de 1971.
En 1992-96, les numéros sont différents et en fait, la numérotation n'est pas stable avant 1992. Les numéros peuvent se répéter.
Au moins 2 associations utilisent ces numéros (SGCF à Montréal et SGQ à Québec). Pour voir les numéros utilisés par la SGCF, voir son catalogue http://www.sgcf.com/zacharie/ puis "répertoire" et saisir le nom d'une ville.  :L'index consolidé des mariages du Québec et celui des décès utilise aussi le même type de code, mais a tout renuméroté en 1992 et les numéros ont été modifiés au fil des années.
Voir si les numéros donnés par Statistiques Canada ont également changé (il y a 2 organismes différents et 2 gouvernements différents partageant plus ou moins le même système de numéros de municipalités). Ces numéros ne sont pas adaptés à la généalogie : il y a souvent une municipalité de ville et une municipalité de campagne.
Il s'agit de 2 entités différentes, ayant chacune un maire, un conseil municipal et un territoire.
Mais, en général, l'église est la même pour les deux et au Québec, jusqu'en 1993, ce sont les églises qui tenaient l'état civil.
Donc, 2 codes différents selon que l'on habite le village ou la campagne voisine, mais comme l'église est rarement à l'extérieur du village, on peut prendre le code du village.

Comtés :

ne sont plus utilisés pour des fins administratives après 1971, donc il faut utiliser le recensement de 1971 pour avoir le bon comté d'une paroisse. Ensuite, chaque province a eu des comtés (il faut voir les données du recensement de 1971), mais certaines provinces n'ont pas donné de nom à leurs comtés, ces derniers ont alors des numéros.

Par ailleurs, la notion même de comté couvre 4 découpages différents
les comtés classiques sont ceux du recenment de 1971 (après, on laisse tomber les comtés et avant, les frontières peuvent changer) les comtés électoraux provinciaux (je pense que le Québec en a 125 mais de temps en temps on change le découpage et le nombre augmente), les noms étant souvent inspirés des comtés classiques. On peut parler de siège électoral, de comté, de district électoral, etc. les comtés électoraux fédéraux (je pense que le Québec en a 75). Mêmes remarques que les comtés provinciaux. les municipalités régionales de comté.
Pour des raisons d'ignorance, certains fonctionnaires fédéraux anglophones ont traduit cela par comté et par ricochet, les anglos utilisent toute une série de noms de comtés qui n'existent pas !
Une MRC est un regroupement de municipalités pour une meilleure utilisation des ressources, comme la police ou les pompiers, mais il y a d'autres découpages différents pour des buts semblables, comme les commissions scolaires.
Remarque 
le Québec utilisait encore des comtés en 1996, pour numéroter ses municipalités, reste à savoir si ce sont les comtés de 1971 ou un autre découpage qui est utilisé.
Toponymie moderne du Québec http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ Endroits avec comtés, paroisses, etc.  :http://www.francogene.com/quebec/places.php (par comté)
http://institutdrouin.com/microfilms/qc-ind-fr.html (par ville)

Informations de Robert Champoux, Denis Beauregard

Algérie

Communes & codes Insee avant l'indépendance voir Les communes d'Algérie de 1951 à l'indépendance

Du fait du lien entre l'Algérie et la France, les communes d'algérie ont eu un code Insee (création en 1943) jusqu'à l'indépendance.
A partir de 1951 il y a eu 4 départements et dans la logique de construction de ce code, ils ont pris les numéros Alger (91), Oran (92), Constantine (93) et Territoires du Sud (94) à la suite du dernier Territoire de Belfort (90).
Il y a eu de nombreux changements. Certains changements comptent 12 ou 15 départements. http://profburp.free.fr/communes/arrondi.htm

Certains noms historiques datent des romains, surtout pour les grandes villes. Les français ont rebaptisé les villes en se basant souvent sur les noms historiques des sites, ou créés de toute pièce car ils ont créé des villes sur des sites qui n'avaient pas de noms (exemple : Orléansville en l'honneur du Duc d'Orléans).
La plupart des villes ont été renommées après l'indépendance  : certaines ont retrouvé leur nom historique, en tout cas leur nom"arabophone".


  • Description et correspondance noms français/actuels : http://users.antrasite.be/ppoisse/Documents/communesanc.htm
  • Autre site : http://profburp.free.fr/
  • En savoir plus : http://splaf.free.fr/algerie.html


A partir d'informations de Carine Lainé

Royaume-Uni

Chapman Codes avec le nom complet des counties d'Angleterre, du Pays de Galles, d'Ecosse et d'Irlande. http://www.wykes.org/ukdist/aggrhelp.html

Typographie et Grammaire

Il faut bien distinguer ce qui est codage (comment saisir les données) de ce qui est typographie (comment les présenter). Exemple : saisie d'un nom avec capitale initiale et minuscules, et impression avec capitale et petites capitales (cas des bonnes bibliographies ou dictionnaires). Par ailleurs les règles typographiques ne concernent que les documents imprimés. Ce ne sont pas les mêmes règles qui sont utilisées par exemple par la Poste ou l'Insee. Question en attente : Quel est le code utilisé ? (ici un début de réponse) Comment faire pour les noms étrangers ? Translitération  ?

Grammaire
Si lorsqu'ensemble des termes du nom propre constitue une sorte de nom propre composé, on met une majuscule à tous les noms et adjectifs (mais pas aux prépositions ni aux déterminants).
ex : Vitry-le-François ; Cagnes-sur-Mer ; la Seine-et-Marne ; Colombey-les-Deux-Églises. Alice la Malice ; Charles le Téméraire
Le nom commun qui rappelle le type de lieu, de personnage, etc. dont il est question, et qui introduit un nom propre ne prend pas de majuscule. Ex : La cordillère des Andes ; l'île de Chypre ; la mer Méditerranée ; la tour Eiffel.


Typographie
Les lieux sont des noms propres qui s'écrivent donc avec une capitale.
  • "38 - On met une capitale au commencement de tous les noms propres." ... et de plus ...
  • "39 - On met une grande capitale aux noms de contrées, pays, villes, fleuves, montagnes, îles, etc." .. et encore ...
  • "Le mot distinctif entrant en composition avec un nom de localité s'écrit avec une majuscule et précédé d'un trait d'union : Fontenay-le-Comte, Fontenay-aux-Roses, Aix-les-Bains, Port-des-Barques, Fontaine-Française, La Celle-Saint-Cloud." [1]

«Les mots tels que rue, place, boulevard se composent en bas de casse. Les noms, les adjectifs et les verbes qui individualisent ces noms communs prennent toujours une capitale initiale. Dans une dénomination composée, tous les éléments, à l'exception de l'article initial, sont liés par des traits d'union. Ex : la rue du Chat-qui-Pêche, le rue du Général-de-Gaulle ... » [2]

Ouvrages de références en typographie 
Il y a 4 ou 5 grands ensembles de règles, avec des variations selon les guides qui sont
[1] "Code typographique - Choix de règles à l'usage des auteurs et des professionnels du livre" - Fédération nationale du personnel d'encadrement des industries polygraphiques et de la communication, 16e édition, 1991.
[2] Lexique des regles typographiques en usage a l'Imprimerie nationale 1990 - ISBN 2-11-081075-0 http://www.edi-crea.com/edition/typo/index.php
[3] "Guide du typographe romand - Règles et grammaires typographiques à l'usage des auteurs, éditeurs, compositeurs et correcteurs de la langue française" - édité par le Groupe de Lausanne de l'Association suisse des compositeurs à la machine, 5e édition, Lausanne, 1993.
[4] le "Ramat" et plus accessoirement le "Gouriou" et le "Louis Guéry, Dictionnaire des règles typographiques" - CFPJ Éditions, Paris, 1996 (ISBN 2-85900-129-8).


A partir d'informations de Jacques André

France - Règles d'utilisation des traits d'union

IGN - Charte de Toponymie (extrait) 

4.14 - Trait d'union

4.14.1 Noms officiels

Les noms officiels composés comportent un trait d'union entre tous les termes, sauf après l'article initial ou lorsqu'il y a une apostrophe. Exemples : Pas-de-Calais, l'Isle-Jourdain, Clavans-en-Haut-Oisans, Crécy-la-Chapelle, Gif-sur-Yvette, la Roche-sur-Yon.


4.14.2 Autres noms

Règle générale 
Les noms de lieux habités, de lieux-dits, de détails géographiques, qu'ils soient français ou régionaux, ne comportent en principe jamais de trait d'union.
En particulier, on ne met pas de trait d'union entre un substantif et un adjectif, ni entre deux substantifs. *Exemples : Borde Basse, le Pont Neuf, Château Beau, Champ Grand ; Maison Martin, Combe Loup, le Plessis Chênet, l'Aunay Jacquet, Port Saintry  ; la Ville ès Martin, Col du Mont Genèvre, Pas de Calais (détroit), Parc Naturel Régional du Haut Languedoc (ce n'est pas une région administrative) ; Saint-Jean des Vignes, Château la Ville, La Lardière sur Sèvre, Château Gaillard, Guagno les Bains, Saint-Quentin en Yvelines, Marne la Vallée, Orléans la Source, Station du Haut Asco, Station des Deux Alpes (ce ne sont pas des communes) ; Font Vielle (vieille source, occitan), Pen Guen (tête blanche, breton), Valdu Niellu (forêt sombre, corse), Casa Mozza (maison détruite, corse).
Exception : on note traditionnellement avec un trait d'union le toponyme Bel-Air, d'usage très fréquent (mais on écrit Belle Vue).

Lorsqu'un toponyme reprend en partie seulement un nom officiel, on ne porte pas de trait d'union entre les différents termes.

  • Exemples : Lac de Grand Lieu (commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Loire-Atlantique)..


Noms de saints 
Les noms de saints en langue française comportent un trait d'union entre l'adjectif Saint(s), ou Sainte(s), et le nom qui suit.
Exemples : Saint-Benoît, Saint-Jean la Plaine, Sainte-Geneviève, Sainte-Croix, les Saints-Pères.
De même, Notre-Dame comporte un trait d'union.
  • Exemple : Notre-Dame des Neiges.
Les noms de saints dans les langues régionales et étrangères ne comportent jamais de trait d'union :
  • Exemples : Santa Maria, Santa Croce (Sainte-Marie, Sainte-Croix, corse), Sant Martí (Saint-Martin, catalan), San Sebastián (Saint-Sébastien, espagnol).


Composés verbaux 
Lorsqu'un toponyme est formé d'un groupe "verbe + autre terme (nom, adverbe ...)" ou qu'il comporte une expression de ce type, on met un trait d'union uniquement entre le verbe et le mot qui suit.
  • Exemples : Chante-Merle, Canto-Lauseto (chante-alouette, occitan), Dîne-tard, Étrangle-Chien ; Bois de Moque-Souris, Carroi du Chêne Tourne-Porte, Combe d'Escane-Cabre (égorge-chèvre, occitan), Ruisseau du Nègue-Cats (noie-chats, occitan), Pont de Mange-Châtaigne.

Lorsqu'il s'agit d'une phrase complète, on met un trait d'union entre tous les mots de l'expression, sauf après un article initial ou un terme générique indépendant de la phrase ; outre le terme générique, seul le premier nom de l'expression prend une majuscule. Exemples : Écoute-s'il-pleut, Tout-y-faut (tout y manque), Prends-t'en-garde, Regarde-moi-venir ; la Pierre-qui-tourne, le Creux-qui-sonne ; Rue Nul-s'y-frotte, Croix Jeanne-qui-court, Fontaine du Pot-qui-bouille.

Noms juxtaposés 
Lorsque plusieurs toponymes, officiels ou non, sont réunis dans des appellations telles que celles des forêts, des gares ou des aérodromes, on relie les composants par un trait d'union ;
chacun des composants conserve sa propre graphie, avec ou sans trait d'union.
  • Exemples : Forêt de Merry-Vaux, Parc Naturel Régional de Normandie-Maine, Aire de Service de Châtellerault-Usseau, Aérodrome de Bordeaux-Mérignac, Aéroport de Marseille-Provence, Aérodrome de Cholet-le Pontreau, Aéroport de Pointe-à-Pitre-le Raizet,Bois de Limours-les Molières, Base d'Hyères-le Palyvestre.


Par contre, lorsqu'un toponyme est suivi soit d'un point cardinal, soit d'un terme qui, pris isolément, n'est pas un nom propre, on ne porte pas de trait d'union entre ces mots.

  • Exemples : Aire de Service de Châtellerault Nord, Trégastel Plage, Lacanau Océan, Guzet Neige.


Règles particulières du français 
Le trait d'union est noté lorsque les règles grammaticales du français rendent son emploi obligatoire, en particulier dans les chiffres, dans certains noms composés, après l'adjectif demi précédant un nom (il est alors invariable) et après l'adjectif grand précédant un nom féminin (l'Académie Française a abandonné l'apostrophe depuis 1932)  ;
le Dictionnaire Larousse indique que dans cette fonction, grand peut être variable.
  • Exemples : Rond-Point du Bois, les Quatre-Vingts Arpents, la Demi-Lune, Étang de la Grand-Prée, Ferme des Grand-Routes ou des Grands-Routes, le Rendez-Vous, Sans-Souci."

Annexe

liens externes

  • http://www.gencom.org/ pour chercher un lieu-dit ou une commune ;
  • IGN un toponyme http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=741&lng_id=FR
  • Locom http://www.locom.org/ : situer une commune
  • http://www.galichon.org/codesgeo/  : nombre d'habitant dans une commune ;
  • http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/nomenclatures/nomenclatures.htm communes depuis 1943 ;
  • http://splaf.free.fr  : Site sur la Population et les Limites Administratives de la France