Barrières du mur des Fermiers généraux

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Barrières d'octroi du mur des Fermiers généraux de Paris.

Histoire

Le mur des Fermiers généraux est construit à partir de 1785. Il était destiné à forcer le paiement à la Ferme générale de l'octroi dû sur les marchandises. Il est détruit en 1860 lors de l'extension de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers.

Les passages ménagés dans l'enceinte s'appelaient des barrières, elles sont constituées de bâtiments (ou bureaux d'octroi) appelés aussi « propylées » par leur concepteur, l'architecte Claude Nicolas Ledoux.

Lors de l'agrandissement de Paris de 1860 seuls quatre « propylées » sont conservés :

Liste des barrières

Cet article est en cours de rédaction. Il est susceptible de changer à tout moment et dès qu'il sera terminé, ce bandeau disparaîtra..

La numérotation des barrières est celle donnée par Hillairet, de 1 à 55 en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre de la barrière de la Gare (numéro 1) à la barrière de la Rapée '(numéro 55). Les numéros bis et ter correspondent aux barrières ouvertes après la révolution et non numérotées ou encore à une barrière restée à l'état de projet (numéro 31 ter). Les numéros sont en partie reportés sur la carte sommaire ci-dessous.

  • Barrière de la Gare (numéro 1) (deux barrière de la Gare se suivront, l'une sur le premier tracé du mur avant 1819 et l'autre sur le second tracé après 1819, proches l'une de l'autre)
  • Barrière des Deux Moulins (numéro 2)
  • Barrière d'Ivry (numéro 3) (deux barrière d'Ivry se suivront, l'une sur le premier tracé du mur avant 1819 et l'autre sur le second tracé après 1819, proches l'une de l'autre)
  • Barrière d'Italie (autres noms : barrière de Fontainebleau et barrière Mouffetard) (numéro 4), place d'Italie
  • Barrière de Croulebarbe (numéro 5)
  • Barrière de la Glacière (autres noms : barrière de l'Ourcine et barrière de Gentilly) (numéro 6)
  • Barrière de la Santé (numéro 7)
  • Barrière Saint-Jacques (autres noms : barrière d'Arcueil et barrière de la Fosse aux Lions) (numéro 8)
  • Barrière d'Enfer (numéro 9), avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy, anciennement place Denfert-Rochereau
  • Barrière de Montrouge (numéro 9 bis)
  • Barrière du Montparnasse (numéro 10)
  • Barrière du Maine (numéro 11), place Bienvenüe anciennement place de la Barrière du Maine
  • Barrière des Fourneaux (numéro 12)
  • Barrière de Vaugirard (numéro 13)
  • Barrière de Sèvres (numéro 14)
  • Barrière des Paillassons (numéro 15)
  • Barrière de l'École Militaire (numéro 16)
  • Barrière de la Motte Picquet (numéro 16 bis)
  • Barrière de Grenelle (numéro 17)
  • Barrière de la Cunette (numéro 18)
  • Barrière de Passy (numéro 19)
  • Barrière de Franklin (numéro 19 bis)
  • Barrière des Batailles (numéro 19 ter)
  • Barrière Sainte-Marie (numéro 20)
  • Barrière d'Iéna (numéro 20 bis)
  • Barrière de Longchamp (numéro 21)
  • Barrière des Réservoirs (numéro 22)
  • Barrière de l'Étoile (numéro 23), près de la place Charles de Gaulle
  • Barrière du Roule (numéro 24), était située place des Ternes, à l'extrémité de la rue du Faubourg Saint-Honoré
  • Barrière de Courcelles (numéro 25)
  • Barrière de Chartres (numéro 26), située à l'entrée du parc Monceau au niveau de la place de la République Dominicaine
  • Barrière de Monceau (numéro 27), place Prosper Goubaux
  • Barrière de la Réforme (numéro 27 bis)
  • Barrière de Clichy (numéro 28), place de Clichy
  • Barrière Blanche (numéro 29), était située place Blanche
  • Barrière de Pigalle (autres noms : barrière de Montmartre, barrière Royale et barrière de la Rue Royale) (numéro 30)
  • Barrière des Martyrs (numéro 31)
  • Barrière de Rochechouart (numéro 31 bis)
  • Barrière de Sainte-Anne (projet non réalisé) (numéro 31 ter)
  • Barrière Poissonnière (numéro 32)
  • Barrière de Rochechouart (autres noms : barrière du Télégraphe et barrière de Clignancourt) (numéro 32 bis)
  • Barrière de Sainte-Anne (numéro 32 ter)
  • Barrière de la Chapelle (numéro 33), aussi nommée barrière Saint-Denis
  • Barrière des Vertus (numéro 34)
  • Barrière de la Villette (numéro 35)
  • Barrière Saint-Martin (numéro 36), place de la Bataille de Stalingrad
  • Barrière de Pantin (numéro 37)
  • Barrière de la Boyauderie (numéro 37 bis)
  • Barrière du Combat (numéro 38), place du Colonel Fabien
  • Barrière de la Chopinette (numéro 39)
  • Barrière de Belleville (numéro 40)
  • Barrière de Riom (numéro 41)
  • Barrière des Trois Couronnes (numéro 42)
  • Barrière de Ménilmontant (numéro 43)
  • Barrière des Amandiers (numéro 44)
  • Barrière de la Roquette (numéro 44 bis)
  • Barrière d'Aunay (numéro 45)
  • Barrière des Rats (numéro 46)
  • Barrière de Fontarabie (numéro 47)
  • Barrière de Montreuil (numéro 48)
  • Barrière du Trône (numéro 49), près de la place de la Nation, alors place du Trône
  • Barrière de Saint-Mandé (numéro 50)
  • Barrière de Picpus (numéro 51)
  • Barrière de Reuilly (numéro 52)
  • Barrière de Charenton (numéro 53)
  • Barrière de Bercy (numéro 54)
  • Barrière de la Rapée (numéro 55) (deux barrière de la Rapée se suivront, proches l'une de l'autre)

Carte sommaire

Tous les numéros ne sont pas placés, mais normalement cela permet de visualiser le principe du numérotage d'Hillairet et des numéros bis ou ter intercalés.

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Annexes

Voir aussi

Notes et références