Prisons de la Roquette : Différence entre versions

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== Petite Roquette ==
 
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La première, dite petite Roquette, est ouverte sur des terrains de l'ancien couvent des Hospitalières de la Roquette fermé à la Révolution, œuvre de l'architecte Lebas, également auteur de l'[[église Notre-Dame de Lorette]], elle est inaugurée en 1830 et est rapidement baptisée « la Roquette », c'est à l'origine une prison destinée aux jeunes détenus qui deviendra une prison pour femme.
 
La première, dite petite Roquette, est ouverte sur des terrains de l'ancien couvent des Hospitalières de la Roquette fermé à la Révolution, œuvre de l'architecte Lebas, également auteur de l'[[église Notre-Dame de Lorette]], elle est inaugurée en 1830 et est rapidement baptisée « la Roquette », c'est à l'origine une prison destinée aux jeunes détenus qui deviendra une prison pour femme.
  
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À l'entrée du [[square de la Roquette]] qui occupe l'emplacement de la petite Roquette on trouve sur une des guérites d'accès de l'ancienne prison une plaque commémorative « De l'appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, à la libération de Paris, le 25 août 1944, dans ces lieux 4000 résistantes ont été emprisonnées pour avoir lutté contre l'occupant. Elles ont contribué à la libération de la France. ».
  
 
== Grande Roquette ==
 
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* [[wikipedia.fr:Prisons de la Roquette|Prisons de la Roquette sur wikipedia]]
 
* [[wikipedia.fr:Prisons de la Roquette|Prisons de la Roquette sur wikipedia]]
  
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Version du 9 juillet 2014 à 23:37

Les prisons de la Roquette étaient situées de part et d’autre de la rue de la Roquette, dans le 11e arrondissement de Paris.

Ouvertes entre 1830 et 1836, elles sont définitivement fermées en 1974.

Petite Roquette

Plaque commémorative à l'entrée du square de la Roquette, sur l'une des guérites d'accès de l'ancienne prison de la Roquette, 168 rue de la Roquette

La première, dite petite Roquette, est ouverte sur des terrains de l'ancien couvent des Hospitalières de la Roquette fermé à la Révolution, œuvre de l'architecte Lebas, également auteur de l'église Notre-Dame de Lorette, elle est inaugurée en 1830 et est rapidement baptisée « la Roquette », c'est à l'origine une prison destinée aux jeunes détenus qui deviendra une prison pour femme.

À l'entrée du square de la Roquette qui occupe l'emplacement de la petite Roquette on trouve sur une des guérites d'accès de l'ancienne prison une plaque commémorative « De l'appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, à la libération de Paris, le 25 août 1944, dans ces lieux 4000 résistantes ont été emprisonnées pour avoir lutté contre l'occupant. Elles ont contribué à la libération de la France. ».

Grande Roquette

La deuxième, dite grande Roquette, œuvre de l'architecte Gau, est construite face à la première et est inaugurée en 1836. Le nom exact de cette nouvelle prison est « Dépôt de condamnés ». C'est là qu’attendront les futurs bagnards avant leur départ pour les différents bagnes, et c'est aussi là que séjourneront les condamnés à mort.

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